Ils disent que le classement ne ment pas. Ils parlent de xG, de statistiques de possession et de fautes tactiques. Mais dans la région minière du Nord-Pas-de-Calais, le succès se mesure dans une autre monnaie : la joie pure et sans retenue d’un enfant.
Le message du club ne parlait pas de points ni de classement. C’était un rappel d’un contrat sacré. « À tous les joueurs et à tout le staff — c’est ça que nous voulons : des sourires sur les visages de tous les enfants qui vous soutiennent. »
Regardez n’importe quelle photo d’un match de Lens. Les voilà, les yeux écarquillés, perchés sur des épaules ou collés contre la vitre, le visage peint en sang et or. Ce ne sont pas seulement les fans de demain ; ils sont l’âme même du club. Chaque tacle gagné, chaque course effrénée, chaque but célébré dans un flot de jaune et de rouge est pour eux. Les joueurs ne sont pas seulement des athlètes ; ce sont des héros qui façonnent des souvenirs essentiels.
Et la preuve ? Elle résonne dans le salon de chaque supporter. « À la maison, les enfants et tous les supporters du RC Lens ont crié comme si c’était une finale de Coupe du Monde. » C’est le plus grand des compliments. Vous n’avez pas seulement gagné un match de football ; vous avez créé un événement sismique dans la vie d’une famille. Vous avez transformé un samedi ordinaire en une journée qui restera gravée pendant des années.
Cette dernière phrase n’est pas simplement une conclusion. C’est une déclaration d’identité. « Ceci est le RC Lens. » C’est un club construit non pas sur les pétrodollars, mais sur la passion. Non pas sur une marque mondiale, mais sur l’appartenance locale. C’est une promesse : peu importe le résultat, la mission principale est de faire croire à ces enfants, et à l’enfant qui vit en chaque supporter, en la magie.
Alors continuons. Parce que le monde a besoin de plus de ça.
